Novembre 2025
et le passé reste enfin à sa place, le futur est plus présent que jamais.
Oui bonjour ! Ici Sabrina, née en ‘92 et présente sur internet depuis plus de la moitié de ma vie. Si vous êtes là, vous savez sans doute que j’adore écrire et que je propose souvent des billets d’humeur, mais aussi quelques bonnes adresses à (re)découvrir à Paris ou ailleurs, au gré de mes péripéties.
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Un an de Substack. UN AN. Une histoire qui roule.
J’avais lancé cette page quelques temps après ma rupture en 2024, un besoin de trouver une régularité, un endroit où déverser mon cerveau qui partait dans tous les sens. Et ça m’a fait le plus grand des biens.
Il y a un an je pensais que je n’allais pas terminer l’année en vie. J’étais en apnée en attendant la prochaine vague, et je voulais qu’elle m’emporte sur son passage. Je voulais baisser les bras et enfin atteindre le fond.
La séparation m’avait lessivée, la recherche d’appartement me tourmentait et, au final, l’arrivée de ma colocataire — dans ce même appartement que j’occupais depuis février 2020 avec un mec et un chat — m’a secouée comme jamais. Voir les pièces vidées de nos souvenirs de couple être envahies par une jeune femme que je ne connaissais que depuis quelques semaines. Alors j’ai fui cet endroit le plus possible, je ne me sentais pas chez moi, pourtant c’était chez moi, mais ça n’était plus chez nous et maintenant c’était chez nous, mais plus comme avant.
Cette impression d’être un chat sur le rebord d’une fenêtre qui vient chercher à manger de temps en temps et repart à l’aventure. C’était un peu ça, les premiers jours avec ma colocataire. Je mangeais dans ma chambre, j’essayais de ne pas trop la croiser et puis un soir, j’ai pleuré. Parce que c’était trop dur, tout arrivait d’un coup et clairement je n’avais plus assez de force pour y arriver toute seule. Et ça a été le début de quelque chose, on n’allait pas très bien chacune de son côté, alors on a décidé de ne pas aller bien ensemble, main dans la main et surtout de se soutenir. On a fait des efforts, en essayant de créer de nouveaux souvenirs de colocation, en étant sincères l’une envers l’autre. Et depuis plus d’un an, c’est une autre histoire qui roule. Le hasard a fait qu’elle devait se mettre sur ma route, et depuis la route est bien plus agréable à ses côtés (et je sais qu’elle me lit, alors : merci à toi ma belle).

Le 18 novembre 2024, après un échange lunaire avec mon manager de l’époque, je m’effondre dans les bras d’une collègue et lui annonce que c’est la dernière fois que je mettrai les pieds ici. Le dire à voix haute, j’ai senti un poids en moins sur mes épaules mais surtout dans le bide. Le dire à voix haute a enclenché quelques choses. Je ne savais pas où j’allais mais je savais surtout où je ne voulais plus revenir.
Fast forward, en avril 2025 le lendemain de mon anniversaire, mon licenciement pour inaptitude est prononcé et je me sens enfin libre. Six ans et demi dans la même boîte, à donner mon temps et mon énergie pour rien. J’en ressors abîmée, mentalement et physiquement, mais j’ai envie d’aller plus loin.
À nouveau, fast forward, octobre 2025, je crée enfin mon statut de micro-entreprise. Et ça débloque plein de choses ? J’envoie des factures et des devis, je suis payée pour moi, pour mon expertise, mon expérience, mes idées. Je n’ose pas m’avouer que je suis enfin au bon endroit, les larmes aux yeux de gratitude et de sérénité, un sentiment tellement nouveau que j’en ai le tournis.

Octobre 2025 m’a secoué dans tous les sens pour me préparer à novembre 2025, où tout prend sens, tout s’aligne. Mes journées sont milimétrées, mais j’en fais ce que je veux. Mon délire de discipline et de control freak me sert enfin pour mener à bien mes 15 projets en parallèle et même si parfois je stresse, c’est du bon stress. J’ai hâte de me lever le matin pour tout ce que j’ai à faire. En fonction de moi, de mes envies, des balades avec mon chien. Je suis devenue ma priorité et c’est quelque chose que j’aurais dû faire depuis si longtemps, mais ça ne devait arriver que cette année je crois.
Un peu curieuse de voir ce que la suite nous réserve, même s’il va faire très froid et que je vais rester au chaud sur mon canapé avec mon chien à mes côtés jusqu’au printemps prochain. Un délice.
🌲 J’ai vu :
la mini série documentaire sur Victoria Beckham et j’ai bien aimé, comme celle sur son mari, c’est à des années lumières de ma vie mais écoutez, ça m’a diverti un temps, donc pourquoi pas.
il semblerait que All’s Fair soit très détestée mais cette série est à prendre au second degré, effectivement ce n’est pas une merveille mais j’adore son esthétique et juste pour les outfits impropables de Kim Kardashian je regarderai jusqu’à la fin.
le film After The Hunt avec Julia Roberts et son brushing iconic, Ayo Edeberi juste iconic, Andrew Garfield juste détestable mais iconic. Un sujet difficile à aborder mais tout à fait d’actualité. Très bien réalisé, vous mets mal à l’aise et le casting est incroyable.
une “vieille” série que je suivais à l’époque quand je tombais dessus à la télé : One Tree Hill. Honnêtement on adore, du drama, de la bonne musique, Brooke Davis.

🌲 J’ai lu :
ce fameux article de British Vogue : Is Having a Boyfriend Embarrassing Now? Et je ne saurais pas vous dire, je suis célibataire depuis un an maintenant, et plus ça avance plus je réalise que je n’ai absolument pas le temps pour être en couple. Je n’ai pas le temps d’aller sur des applications de rencontres, de draguer, de sortir en date. Pas le temps mais aussi la flemme. Je sors de dix ans de relation, j’apprends à me retrouver moi-même.
cet article via How to go freelance : j’ai probablement pensé tout haut ce qui y est écrit, et maintenant j’essaye de me lancer avant que cette petite voix dans ma tête n’arrive pour m’en dissuader ou ne serait-ce que de me faire douter.
cet article écrit par Caroline Ricard où elle aborde la culpabilité, ce sentiment très féminin. Bien sûr que je m’y suis reconnue, culpabilité a longtemps été my middle name. Mais j’essaye de relativiser, j’essaye d’avancer quoiqu’il arrive.
cet article de Vogue (décidément), qui retrace la vie extraordinaire de Lee Miller, mannequin mais surtout photographe et correspondante de guerre durant la Seconde Guerre Mondiale. Dingue.
cet article de Lait Frais, “Vivre de sa passion dans la France de Macron”. Tout est dit.
🌲 J’ai écouté :
cet épisode de Piquantes qui m’a énormément émue (genre beaucoup)
Et c’est tout. J’ai eu très peu de temps pour écouter des podcasts ou de nouveaux sons. Mais à l’heure où j’écris ces mots je vibe sur la radio Chill d’Apple Music, c’est très très bon et efficace.






🌲 Plus j’avance plus j’ai besoin de nature. Paris commence à bien me fatiguer, je ne rêve que de verdure. Alors nous voici encore à Vincennes avec en cadeau la tête de Kiwi. Désolée mais cette photo me fait hurler de rire (oui oui).
Novembre c’était aussi :
Un petit tour chez ma kiné car je me suis bloquée la mâchoire. Et je vais vous dire comment ça m’est arrivé, même si j’en ai honte, mais c’est très drôle. Tout simplement, et tout connement, avec un délicieux sandwich jambon-beurre. Voilà. Je peux vous dire qu’il était tellement bon que je n’ai aucun regret et que si c’était à refaire, je le referais. Mais beaucoup plus calmement et consciemment.
Enfin faire l’acquisition d’un rice cooker et je peux vous dire que c’est comme être une gosse le matin de Noël et voir les cadeaux au pied du sapin. À deux doigts de vous sortir un e-book de recettes réalisées avec cet engin de bonheur.
Être aphone au pire moment possible. Non pas qu’il y ait un bon moment pour l’être mais c’était pile lors de mon premier contrat en tant que freelance, et il fallait que je sois sociable et discute avec un tas de gens (et aussi mange du fromage mais ce n’est pas le sujet ici).
Tristement célébrer les 10 ans du Bataclan. Je n’y étais pas, mais cet évènement est douloureux et je ne peux m’empêcher de pleurer dès que j’y pense. Je me souviens clairement de ce vendredi 13 novembre 2015, dernier jour dans une boîte horrible, je rentrais me reposer enfin, regarder Master of None sur Netflix et faire une pause sur Twitter après le premier épisode. La douche froide de voir les messages défiler et de ne rien comprendre.
Beaucoup de séances coworking avec des amies. Dans mon entourage j’ai beaucoup de femmes en indépendante et on arrive à s’organiser du temps pour bosser ensemble, se motiver et s’entraider. Et ces moments-là sont précieux et je m’estime chanceuse de pouvoir y participer.
Comprendre comment fonctionne Indy, plateforme sur laquelle je gère toute mon activité en micro-entreprise. C’est top de se mettre à son compte mais quand on sort de 15 ans de CDI, c’est tout simplement un enfer sur terre d’arriver à tout suivre. Alors si comme moi vous cherchez une solution, Indy peut peut-être vous aider et via mon lien vous bénéficiez de deux mois offerts (contrairement à un seul habituellement) jusqu’au dimanche 30/11.
Mettre de l’ordre dans ma vie professionnelle, notamment grâce à Notion et surtout avec le planner freelance créé par diversions — et qui passe à -25% jusqu’à dimanche 30/11 inclus (soyez rapides, c’est ce soir à l’heure où je poste cet article en fait!!) et surtout l’offre est cumulable avec mon lien ou le code SABRINA10 pour bénéficier de -10% supplémentaire (lien affilié, je touche une commission si il y a vente).
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Des adresses à (re)découvrir :






🌲 Nouveau venu : Merlo Caffè. Le lieu est superbe. Vraiment j’ai beaucoup apprécié l’intérieur comme l’extérieur. Je n’y ai pris qu’un matcha, mais j’ai très envie d’y retourner pour tester les pâtisseries et leur chai latte (c’est à nouveau mon obsession du moment, attention, is chai latte the new but old matcha?)
🌲 Ojjjo, ouvert depuis 2024 mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y rendre jusqu’à maintenant. Le lieu est super cosy, j’adore l’ambiance. On s’y sent bien, le matcha était plutôt bon. Il est fort probable que ça devienne mon QG.



🌲 Trop contente d’avoir pu aller déjeuner chez Gloria Osteria (le petit dernier du groupe Big Mamma), car j’adore manger italien et là franchement, je n’ai pas été déçue. Le service est aux petits soins et vraiment on y mange très bien. Les prix sont un poil plus élevés que les autres restaurants mais le lieu est bien plus chic et fancy aussi. Ca ne deviendra pas ma cantine de tous les midis mais pour célébrer ou marquer une occasion, clairement ça peut faire son petit effet.



🌲 Rendez-vous chez Spiced, que je ne connaissais pas, mais c’est mon amie Luisa qui m’a proposé d’y aller. Le lieu est très beau et l’équipe adorable. J’y ai pris un chai latte plutôt correct mais je regrette de ne pas avoir pris une pâtisserie car apparemment c’est très bon. Next time !
Est-ce que ce moi(s) de novembre était un avant-goût pour la suite ? Si c’est le cas, je signe tout de suite. Pas envie d’en faire des caisses mais je suis extrêmement reconnaissante, envers moi pour avoir été forte malgré tout, envers mes proches qui m’aiment et me soutiennent, envers mes lecteur-ices ici qui me donnent envie de continuer à écrire chaque mois, envers mes abonné-es sur Instagram, plus nombreux-ses chaque jour et avec qui c’est un plaisir d’échanger au quotidien. J’ai beaucoup de chance, et je crois que je dois ça en partie à vous. Alors merci.
Prenez soin de vous 🤎
Sabrina
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Tu es l’une des première que j’ai découverte sur substack, je m’y suis mise un peu après toi. Tu es une magnifique découverte !
As-tu vu le film de Lee Miller ? C’est mon film préféré, je te le recommande si tu ne l’as pas vu 😊
Hate de voir tes recettes One Pot au rice cooker 😁