Février 2025

ou comment trois rayons de soleil réussissent à mettre tout le monde d'accord.

la lampe : Mattina Moderna, les fesses en photo : Britney Fierce, le vase : Muuto

Février est passé en un claquement de doigts en fait ? Janvier était d’une lenteur et d’une longueur sans nom et février est passé à la vitesse de la lumière sans que je m’en rende réellement compte.

Le mois a commencé avec un avant goût de ce qu’allait être la suite pour nous : du soleil et de la bonne humeur, des bonnes nouvelles, des papillons dans le ventre, des projets qui se lancent, des épiphanies. Bref, que du bon.

Aussi, rencontrer de nouvelles personnes, discuter de mille choses à la fois, ça bouillonne, on a des idées, chacun-e a son expertise sur un sujet à apporter et l’autre sa vision des choses ou sa curiosité. C’est cool quand ça se passe comme ça. Merci la vie de me permettre de rencontrer de belles personnes.

Puis mi-février, gros moment de doute. Est-ce que je vais dans la bonne direction ? Est-ce que je lâche prise ? Est-ce que j’ai eu raison de prendre toutes ces décisions jusque ici ?

Et l’envie de chialer. Ça faisait un moment que je n’avais pas ressenti cette immense tristesse. Mais il y a beaucoup de choses qui me sont arrivées en si peu de temps et je crois que j’ai eu justement peu de temps pour les accueillir comme il se doit.

Des doutes, un syndrome de l’imposteur bien présent. Cette peur au bide, savoir qu’elle est là mais la mettre de côté et ne pas l’écouter. Faire d’elle un moteur et non un frein. C’est le salon de l’automobile ici ou quoi ?

Alors je termine février un peu plus sereine. C’est tellement nouveau pour moi tout ça. Ce n’est pas parfait mais c’est déjà mieux que tout ce que j’ai pu connaitre auparavant. Je me lance dans mille projets parce que j’ai envie, parce que si ça ne marche pas, ce n’est pas grave, on passe à la suite. Parce qu’échouer c’est tout aussi beau que réussir. Envie d’être delulu parce que, pourquoi pas après tout, j’ai si souvent imaginé le pire sans penser que le meilleur pouvait être possible aussi.

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Petit bébé d’amour Fuji 🩵

📺 Une de mes séries doudou est de retour sur Apple TV+, j’avais totalement oublié son existence mais je suis fan de Mythic Quest. Et si vous vous demandiez, j’ai décidé de regarder un nouvel épisode de Severance par semaine, histoire de faire monter la pression. Dans un autre registre, j’ai lancé la série documentaire La Chute de P. Diddy sur Prime, absolument écoeurant et effrayant. Pour se changer les idées, j’ai regardé, que dis-je, dévoré Bref 2 sur Disney. D’une justesse totale, j’ai eu les larmes aux yeux du début à la fin. Beaucoup de passages qui tapent là où ça fait mal, beaucoup d’autres où je me suis sentie moins seule et d’autres où “ah okay, c’est pas impossible en fait”. Je vais avoir 33 ans dans quelques semaines, et voir cette série sur un trentenaire / quarantenaire un peu paumé, ça m’a fait du bien. Pourtant ce n’est ni la première ni la dernière série qui aborde ce sujet mais je ne sais pas, là c’était si joliment amené, je me suis dis que ça allait aller. Pourri-es gâté-es ce mois-ci avec la saison 3 de The White Lotus, toujours sur Prime. Je ne sais plus où donner de la tête.

🏠 Impossible de passer à côté du home tour de Lizzy Hadfiled, qui se qualifie plutôt de blogueuse que d’influenceuse et à partir de maintenant, je me présenterais aussi comme blogueuse, voilà, c’est dit. Sa maison est magnifique, vraiment mon inspiration numéro uno tout comme Lizzy elle-même, ses photos, son style, je la suis depuis des années et je ne m’en lasse pas.

🪡 Son single Universel est sorti le 26.02 et j’ai pu l’écouter en live le lendemain, interprété par Anaba dans un lieu intimiste, c’était magique de voir cette énorme harpe posée au milieu et Coralie, faire ce qu’elle sait faire de mieux. J’en ai eu des frissons, et les mots si justes qu’à eu Coralie pour parler de son expérience et son chemin de vie, une vraie inspiration. Je réalise que toutes mes copines sont absolument incroyables et talentueuses, c’est dingue non ?

🚲 Le fameux challenge DX par dynamo s’est terminé et à ma grande surprise j’ai réussi à effectuer mes 10 séances en un mois (voire un peu plus j’avoue). Je suis très fière de moi. Vraiment mon sport préféré par dessus tout, je pourrais me passer du yoga ou du pilates sans problème je pense mais jamais du vélo et de la sensation que je ressens quand je roule. C’est mon moyen préféré de méditation et de déconnexion totale. Je n’ai besoin de penser à rien sauf de me laisser porter et j’adore, j’entre littéralement en transe. Tout ce sport que je fais, ça n’est pas dans un but esthétique, certes les changements s’opèrent mais si je me rends si souvent dans un studio éclairé à la lumière d’une bougie c’est d’abord pour moi, pour mettre mon cerveau en pause, pour me reconnecter à moi-même et remettre de l’ordre dans mes idées.

📱Doucement mais sûrement je reprends du service sur instagram, ce n’était clairement pas gagné car mon utilisation ne faisait plus aucun sens. Après mes courtes pauses, je sais à peu près ce que je fais sur cette plateforme et ce que j’ai envie d’y partager. Mon utilisation a changé (je passe moins d’une heure dessus par jour), ma façon de partager a changé et je comprends un peu plus ce que je fais dessus et ce que j’ai envie d’y proposer. Montrer plus mon travail, partager plus mes inspirations, échanger avec ma communauté, créer un réseau dans le réseau, célébrer les petites comme les grandes victoires (et peut-être faire 2-3 subli mais je me soigne I swear)

📸 Focus donc sur ma pratique et mon rapport à la photo ce mois-ci, je m’y remets sérieusement, recommencer les shootings, sortir tout le temps mon appareil et tout immortaliser, donc si vous avez envie qu’on collabore ensemble, n’hésitez pas à me contacter. Envie de pousser ma pratique à l’extrême, aller là où je ne suis pas forcément à l’aise.

Si vous avez eu du mimosa ce mois-ci, sachez que je suis très jalouse…

💨 Cet article m’a un peu fait rire. Oui j’ai l’humour d’une enfant de 4 ans donc quand ça parle de pets, bien sûr que je rigole ? On peut vivre un peu ? Et rien que pour le titre de cet article, je vous le partage aussi “I Envy the Dinosaur That Gets to Encounter Jonathan Bailey and His Slutty Little Glasses” et c’est exactement ce à quoi je pensais quand j’ai changé mes lunettes de vue en décembre dernier… Oups. Pour terminer, cet article sur Konbini avec ma copine Justine. Une cheffe incroyable qui propose une cuisine tout aussi incroyable, j’avais eu l’occasion d’y gouter en septembre dernier pour un passage éclair à Marseille (à ce sujet, même si ça date un peu, est-ce que ça vous intéresserait que je vous partage mes adresses et mes photos de Marseille ?)

🎤 Apparemment je suis une meuf à podcast maintenant, je détestais en écouter et puis en février on a eu des pépites comme celui-ci, Ressentir, par Jessica Troisfontaine qui recevait Clotilde Chaumet. Très inspirant, très juste et brut. Et il y a eu aussi celui-ci, impermanent, par Léonie Ragot avec comme invitée Noémie Gérardin, propriétaire du café Noa où je me rends très régulièrement. Mais apparemment je suis tellement une meuf à podcast que j’ai enregistré le mien, mon podcast à moi ? J’avais dit que je le ferais et je l’ai fait ? Le montage me donne un peu envie de m’arracher les cheveux mais je vous partage ça très bientôt et j’ai hâte d’avoir vos retours. C’est la toute première fois que je me prête à ce genre d’exercice, donc merci d’être sympa avec moi svp…

🦦 Big big step, avec ma psy on a décidé d’espacer nos rendez-vous. C’est absolument effrayant et en même temps ça fait sens. J’ai fait énormément de progrès, je me sens mieux, j’ai des outils à ma disposition pour m’aider en cas de rechute. Et si rechute il y a, elle sera moins intense qu’avant. Parce que je reviens de loin, parce que je me comprends un peu mieux et aussi parce que je sais que je peux rebondir maintenant. Et ça a été la même avec ma kiné, on s’est rendues compte que j’étais moins cassée, moins victime de mes douleurs, que je pouvais venir toutes les trois semaines (contre deux fois par semaine il y a un an précisément). Tout avance. Même si j’ai quand même dû prendre un rendez-vous en urgence car j’avais un souci de mâchoire bloquée… Marre un peu mais maintenant je préfère en rire.

🐶 Mon moi(s) de février a pris une tournure absolument improbable et imprévue : je suis devenue famille d’accueil pour Cooky… Il est arrivé dans ma vie le 9 février, un peu par hasard mais sans doute au meilleur moment. Il n’y a donc pas de hasard. Cette phrase est insupportable mais pourtant, vous savez vous aussi que c’est vrai. Très vite, lui et moi on s’est attachés à l’autre, on en avait besoin. J’avais probablement trop d’amour à donner et lui avait besoin d’en recevoir à ce moment là. Il a traversé tout Paris à mes côtés, découvert les meilleurs matcha de la capitale, rencontré tous ces cousin-es. Et surtout, il m’aura fait pleurer, comme jamais je n’aurais pu penser pleurer un jour, d’un amour qui déborde, d’un coeur trop lourd qui a tant à offrir. Ce potichien je l’ai voulu, je l’ai manifesté, je l’ai visualisé. Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé les chiens et je suis persuadée qu’on ne les mérite pas. Alors lorsque l’annonce de son adoption m’a été faite, j’étais perdue. Quoi faire ? Il est parfait, on s’aime, on est là l’un pour l’autre. Pourtant je ne me sens pas capable d’en assumer les responsabilités et tout ce qu’avoir un chien implique. Je veux le meilleur pour Cooky et je ne suis pas sûre d’être la bonne personne pour lui apporter tout ce dont il a besoin. Ma vie est à un tournant important et je dois être focus sur moi, je ne sais pas trop où je serais dans un an, ni même probablement le mois prochain, alors embarquer un chien là-dedans ? Je culpabilise d’être égoïste. Ces quelques semaines avec lui m’ont fait voir la vie sous un autre angle mais j’ai décidé de ne pas le garder, on va lui trouver une chouette famille pour la vie. Il va me manquer. Merci à lui d’être arrivé à ce moment là de ma vie, j’espère lui avoir redonné confiance en l’amour, en tout cas, lui m’a prouvé que je pouvais aimer plus que de raison sans en avoir honte et sans en souffrir.

Pas envie de t’abonner ?

🦊 Mais Sabrina comment tu nous casses les bonbons avec ce café… Pourtant je crois que Café Kitsuné fait partie de mon starter pack. De temps en temps j’aime bien m’y rendre et surtout me poser avec mon matcha au jardin du Palais Royal. Et alors si en plus, il fait frais mais que le soleil est là pour nous réchauffer un peu, pas de plaisir plus simple et c’est tout ce que je demande.

🌾 C’est rare mais ça m’arrive, je vais parfois rive gauche. Il faut que j’arrête cette blague comme si j’allais à l’autre bout de la France mais c’est quand même vrai, que je ne traverse que très rarement la Seine. Sauf si on me propose d’y aller pour boire un matcha. Comme l’a fait ma copine Camille pour qu’on se retrouve chez Wani. Je n’avais jamais testé ce petit café, le lieu est très mignon, par contre, j’ai eu du mal avec le matcha, j’ai pris leur lait fait maison et je pense que ça rajoute trop de saveurs et de textures à la boisson. Mais j’y retournerais sans doute pour goûter à leurs pâtisseries qui ont l’air incroyables.

🍙 Comme on est rive gauche, autant faire la tournée des cafés sympa, ici chez Benchy. Leur matcha est un régal, honnêtement je le trouve très bon, et accompagné d’un onigiri ou d’un sando, le combo est parfait.

🍵 Coffee-Ya, testé par deux fois ce mois-ci et absolument délicieux. Le matcha est très bien exécuté et j’ai aussi commandé un chaï latte, vraiment une merveille. On peut y manger du salé aussi, donc je pense que j’irai tester ça bientôt.

🌷 Une autre valeur sûre : Ten Belles. Par contre pas de matcha à la carte mais leur chaï latte est parfait, et si vous voulez du sucré ou du salé, je ne peux que vous recommander d’y faire un tour, j’aime TOUT.

🍪 Je ne sais pas si je dois vraiment présenter Partisan car c’est pour moi un grand classique de l’univers des coffeeshops parisiens. Mon combo parfait quand j’y vais : un cookie peanut butter accompagné bien évidemment d’un matcha latte glacé.

🌶️ Une de mes dernières adresses préférées : Cortado. En plus c’est juste à côté du studio RIISE donc j’adore m’y rendre après un cours de yoga ou de pilates. Ce café sort un peu de l’ordinaire, on peut aussi y manger du salé et même y boire du vin !

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2025 poursuit sa lancée et ne cesse de me surprendre, dans le bon sens. Je ne marche plus à reculons. Et j’ose beaucoup plus. Je n’ai pas le profil idéal ? Ce n’est pas grave, j’y vais quand même. Ça bouillonne. Je sais que ça ne sera pas simple, je sais que j’aurais peur de sauter dans le vide, mais je sais qu’il faut y aller. En train de me dire que vraiment mon goal cette année c’est d’être à la recherche du bonheur et d’essayer d’écouter mon intuition du mieux que je peux. Merci à mes amies d’être là, merci à ces personnes que je rencontre par “hasard”. Merci la vie, on avance. Un jour à la fois, un pas après l’autre.

Prenez soin de vous 🤎
Sabrina
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